mardi 19 novembre 2013

CONFERENCE DR ALAIN POUHET



Chers parents,

Nous accueillons le Dr Alain Pouhet à l’école Victor Hugo, conférencier et spécialiste des troubles spécifiques cognitifs ou d’apprentissages chez l’enfant.


Il donnera une conférence pour les enseignants et professeurs de l’école Renoir et Victor Hugo, suivie par une conférence pour les parents, les élèves et les professionnels

La rencontre avec un spécialiste des troubles d’apprentissages vous permettra de mieux comprendre votre enfant, de mieux l’aider et de connaître les possibilités d’adaptation scolaire prévues par l’Éducation Nationale.

La réussite de votre enfant commence par votre investissement personnel ! Prenez le temps de venir écouter pour votre enfant !

VENDREDI 29 NOVEMBRE 2013 A 19H
EN SALLE  POLYVALENTE.

Rapprochez- vous de notre association pour que vos enfants aient les moyens de réussir leur scolarité par des aménagements adaptés à leurs difficultés.

Apedys Marrakech (Association des parents d’enfants dyslexiques)


Avec le soutien du Lycée Victor Hugo et les associations APEMA et UCPE

lundi 27 mai 2013

STAGE INFORMATIQUE

Formation GRATUITE au traitement de texte pour les enfants DYS de  CM1-CM2-6eme-5eme

17 et 18 juin 2013 de 16h à 17h30

Formatrice: Siam TAZI
Minimum 3 élèves
Réservé par e mail: apedysmar@gmail.com avant le 15 juin.

Venez avec votre Ordinateur Portable!!

MERCI

L'association APSMEA avec leur président le Dr El Idrissi a invité l'APEDYS Marrakech et les enseignants à une conférence sur les troubles des apprentissages le samedi 18 mai 2013 à l’hôtel Adam Park.
La conference du Professeur Ghislaine Benjelloun, Responsable du service de pédopsychiatrie à l'Hopital A Harouchi, Casablanca était formidable, claire et très intéressante.
En attendant pour Marrakech, un centre de dépistage des troubles des apprentissages avec une équipe pluridisciplinaire de médecins et orthophonistes existe à Casablanca.
Merci au Dr El Idrissi et à tous les intervenants pour ces moments partagés entre médecins, enseignants et parents.

mercredi 15 mai 2013

Table Ronde Renoir Avril 2013

Voilà le compte rendu du réunion Table Ronde à Renoir en avril. Merci encore à tous les participants.

Table Ronde École Renoir Marrakech

12 Avril 2013
Compte Rendu du réunion

Table ronde organisée par les associations APEMA et APEDYS Marrakech

Comment gérer et dépister les enfants avec les troubles d’apprentissage ?
Etaient Présents:
Professeur Idrissi pédopsychiatre
Badia El Mazouni orthophoniste
Kamelia Roz orthophoniste
Perrine THEYSSIER psychomotricienne
Monsieur Denimal
Enseignants du Renoir I et II
Enseignants du Marjorelle
AVS
Infirmière Scolaire

La réunion a débuté par un mot d'accueil des deux associations stipulant l’ordre du jour et l’objet d’une telle réunion : créer des liens entre les différents acteurs (professionnels et enseignants) qui interagissent autour de la vie de l’enfant.

Présentation des participants et remerciements.

Première partie : la parole aux professionnels de la médecine et aux patriciens.

La parole a été donné au Professeur El Idrissi.

Le docteur explique quelle place détient l’enfant aujourd'hui dans la société et dans la famille :
La place de l’enfant a énormément évolué au cours du siècle, avant l’enfant faisait partie de la famille, sans focalisation, aujourd’hui tout tourne autour de lui.
Importance de la culture et de l’histoire personnelle dans la réussite scolaire. Cette école a des élèves de plusieurs cultures, donc différentes éducations.

La réussite scolaire = motivation + compétences physiques + compétences psychologiques.
Les  enfants sont nés avec des compétences différentes mais tous ont le désir  d’apprendre.
Les troubles de l’apprentissage sont des troubles durables, on ne guérit pas on apprend à vivre avec.
Les enjeux principaux chez les enfants qui présentent des troubles de l’apprentissage :
Repérage rapide, dépistage
Sensibilisation
Information
Formation

Mr Idrissi explique la nécessité de mettre en place une prise en charge de ces enfants dès le primaire.Les repérer rapidement, évite les conséquences d’échec scolaire, perte de la confiance en soi.......
Il constate en effet que les enfants qui souffrent de troubles de l’apprentissage  et qui ne sont pas dépistés, entrent par la suite dans une spirale pathologique où l’école est subie : ils peuvent par la suite développer des problèmes de comportement à l’adolescence.
Il insiste sur le dépistage pluridisciplaire de ces enfants pour ne pas se tromper dans le diagnostique car ces troubles touchent différentes spécialisations.
Les enfants qui sont en échec scolaire ont souvent échappés au dépistage précoce.

Mesures d’accompagnement :
Aménagement psychologique
Aménagement thérapeutique adapté

L’enfant  en difficulté, doit être évalué pour ses compétences, physiques, psychologies et neurocognitives.
Il faut travailler en réseau et mettre en place des mesures d’accompagnement (les besoins sont différents suivant l’enfant).

Invitation à la journée de pédopsychiatre sur les troubles des apprentissages le 18  mai 2013.
Mme Badia El Mazouni : orthophoniste

Mme El Mazouni explique sa méthodologie de prise en charge de ces enfants, et insiste sur l’importance de rassurer les parents car beaucoup sont très angoissés et cette angoisse est souvent communiqué aux enfants.
Importance du travail pluridisciplinaire sur trois pôles : Orthophoniste, Parents et l’élève. Elle souhaite une meilleure communication avec les enseignants pour la mise en place d’une rééducation personnalisée.

Perrine THEYSSIER Psychomotricienne :

Nous  explique son travail avec les élèves.
Importance d’adapter l’enfant à son environnement et l’environnement à l’enfant.
Forte dépendance de l’adulte chez ces enfants.
Elle insiste sur l’importance de travailler main dans la main avec les enseignants.


 Deuxième partie : la parole aux enseignants / réponses des spécialistes

Du dialogue avec les enseignants ressorts plusieurs points forts :
Il existe une vraie difficulté dans le dépistage en classe dû à un manque de formation.
De nombreux outils existent mais pas de formation pour les mettre en pratique.
C est comme si on avait reçu un smart phone avec pleins d’applications sans mode d’emploi…
Une feuille ou guide pour repérer les signes de troubles a été demandé par les enseignants. Le CD ROM offert par Apedys contient plusieurs guides en doc pdf par exemple "LA DYSLEXIE A L’ÉCOLE PRIMAIRE".

Difficulté de dialogue avec les parents. Encore un manque de formation mais il y a des enseignants plus à l’aise que d’autres dans l’approche avec les parents pour expliquer les difficultés des enfants. Mais comment dire à un parent que son enfant a un problème d’apprentissage?
L idéal sera qu’un autre interlocuteur intervienne pour expliquer aux parents la méthodologie à suivre afin d’avoir un bilan complet.

À Renoir le manque d’un psychologue scolaire est ressenti.

Il a été noté l’importance d’organiser la visite médicale en grande section afin d’anticiper certains troubles. En cas de suspicion une réévaluation de l’enfant par le médecin pourrait aider au diagnostic. En sachant que le travail de dépistage se réalise par étape, il faut suivre le développement de l’enfant dans son parcours scolaire.

Faire participer le médecin scolaire et l’infirmière au dépistage en classe car ils font partis du conseil pédagogique.

Mr Denimal précise que le dépistage à l’école ne rentre pas dans les compétences de l’infirmière.

Ne pas attendre les 18 mois de retard scolaire pour dépister une dyslexie pour la prise en charge.

Un autre problème pour les enseignants concerne les bilans des professionnels.
Le langage médical est bien sûr normalisé mais les enseignants le trouvent difficilement compréhensible.

Une annexe pourrait être ajoutée avec des suggestions d'aménagement à mettre en place. Une meilleure communication entre tous les acteurs qui accompagne l’enfant est vivement conseillée, téléphone ou e mail.

Un livret de suivi basé sur le modèle de l’académie de Montpellier a été suggéré mais Mr Denimal explique qu’il existe déjà une grille de documents mise en place pour les enfants suivis par les équipes éducatives, cela serait donc récurent.

Par contre il nous a été demandé de créer un livret plus simple et condensé sous la forme d’une double page qui pourrait être rajouté au dossier scolaire  des enfants.

Conclusion

La réunion était globalement très appréciée par les participants et le premier pas vers un vrai dialogue est enclenché. Les associations seraient prêtes à  organiser d'autres réunions de ce type.

Mots clés sortant de cette rencontre :
Manque de formation
Manque d'information
Nécessité d’un meilleur dialogue entre les accompagnateurs.

Les associations souhaitent organiser une conférence pour la rentrée 2013/14 avec une formatrice des enseignants spécialisée dans les troubles d’apprentissage.




dimanche 7 avril 2013

Extrait d'Apedys France. Qui à Quoi???!!!!

Pourquoi nous réclamons un PAP ?





L’OCDE a développé une typologie en trois catégories qui combine l’approche médicale du handicap et l’approche par les Besoins Éducatifs Particuliers:
  • La catégorie A regroupe les enfants porteurs de “déficiences” (disabilities), c’est-à-dire d’un handicap au sens médical du terme. Ils ont besoin de compensation de leur handicap
  • La catégorie B est celle des enfants ayant des “difficultés” (disabilities), soit des troubles émotionnels, soit des difficultés d’apprentissage spécifiques. Ils ont un développement cognitif atypique, et sont incapables d'atteindre certaines exigences du socle commun
  • La catégorie C rassemble l’ensemble des enfants affectés de “désavantages” (disabilities), qui peuvent être d’ordre économique, social, culturel ou linguistique.
Cette Typologie recouvre parfaitement la réalité du terrain, que nos associations rencontrent tous les jours:
  • La catégorie A qui implique une reconnaissance de handicap est couverte par la loi de 2005, les enfants sont aidés par des PPS, les Dys les plus handicapés sont couverts par ces dispositifs
  • La catégorie B est le parent pauvre elle n'est couverte par aucune Loi. A l'instigation des médecins scolaires, les enfants sont aidés par des plans locaux, souvent basés sur les PAI. La majorité des dys entre dans cette catégorie. Incapables de maîtriser toutes les compétences du socle commun, ils poursuivent une scolarité chaotique qui finit trop souvent par l'échec scolaire
  • La catégorie C est couverte par la loi d'orientation de 2005, les élèves sont aidés par des PPRE qui ont pour objet de les aider à atteindre le niveau du socle commun.
Qui sont les enfants de la catégorie B ?
Ces enfants sont une réalité. Tous les êtres humains sont différents , et tous ont des capacités cognitives différentes. Statistiquement il y a environ 5% des enfants qui ont une intelligence atypique, C'est-à- dire que dans certains domaines ils sont au-dessus de la normale et dans d'autres très en dessous. Dans certains cas il s'agit d'un retard de développement qui se résorbe progressivement, mais le plus souvent les difficultés durent toute la vie.
Concrètement ce sont des enfants brillants qui par exemple n'arrivent pas à maîtriser la lecture, l'écriture ou le calcul. Quels que soient les moyens déployés pour les aider, ils auront toujours un retard important dans un domaine, et les redoublements ne résolvent rien, la seule solution est de leur permettre de suivre une scolarité normale, tout en acceptant qu'ils évoluent à leur rythme dans les domaines où ils rencontrent des difficultés.

L'intérêt d'un Plan d'Accompagnement Personnalisé :

Le PAP doit permettre comme le PPS d'offrir un cadre pour que les enseignants puissent adapter leur pédagogie et les évaluations aux capacités de ces élèves. Le PAP reconnait une différence suffisamment importante et un besoin éducatif particulier nécessitant des aménagements. La différence majeur entre le PAP et le PPS c'est qu'il n'y a pas de reconnaissance de handicap.
Les professionnels, les parents et l'administration ne souhaitent pas mettre une étiquette « handicapé » trop tôt sur des jeunes en devenir dont l'évolution des troubles est difficilement prévisible.

samedi 16 mars 2013

Une petite pépite sur le web

Voici une site belge très bien pour faire travailler les enfants à la maison. Les exercices de grammaire et de maths sont sous forme de jeux. Un petit quart d' heure par jour pour faire travailler leurs neurones, pourquoi pas? www.pepit.be