Bonjour à tous voici le compte rendu de notre première réunion avec l'école. Nous avons été très bien reçu et nous voudrons remercier tous les participants.
Réunion École et
Apedys Marrakech
Jeudi 19 avril 2012 11h à 12h
Présent : Monsieur Revole Association :
Syham Tazi
Monsieur Bruel Rosemarie Pourqué
Infirmière Mme Nicole Abinzano Nathalie Di Falco
Nous avons commencé par remercier
le proviseur adjoint de nous avoir reçu aussi rapidement et nous avons
expliqué les buts de l’association et présenté la nouvelle équipe.
Nous avons ouvert les discussions
avec ce qu’il y a déjà en place au collège.
Tous les enfants dys sont regroupés
dans la même classe :
M. Revol et son équipe sont plus ou moins
d’accord avec ce système qui présente quelques arguments de réflexion. Le point
faible : Stigmatiser encore plus les enfants déjà considérés par leurs camarades
comme différents. Le point fort : faciliter le travail des enseignants
pour organiser leurs aménagements pédagogiques.
Sur ce point nous avons soulevé le
fait suivant ,il y a des enseignants avec des enfants dys dans leurs classes qui
n’appliquent aucun aménagement.
Monsieur Revole est au courant de
ces faits et nous a expliqué pourquoi. Dans le passé les parents présentaient
en début d’année des bilans orthophoniques très légers dans leur forme et dans
leur contenu (manuscrits, pas de tests
type « Alouette » ou épreuve du L2MA). Il y avait même des cas où un
enfant a été diagnostiqué dys et qui ne l’était pas ! Donc depuis quelques
années le doute s’est installé et forcément
les enseignants ne prennent plus en compte
les dossiers présentant un bilan
« douteux » ou non crédible.
Ceci est tout à fait justifiable comment voulez-vous qu’un enseignant mette en
place des aménagements s'il ou elle n’a pas d’appuis ni outils ? Chaque
enfant dys à sa propre pathologie qui, par la suite a besoin de ses propres aménagements
pédagogiques. Donc il règne une atmosphère de méfiance et aussi un peu
d’appréhension face à l’absence d’information.
Le parcours des dossiers :
Au Collège :
Au début d’année la vie scolaire
reçoit les dossiers concernant les enfants dys, ensuite c’est l’infirmière de
l’école qui fait circuler une note de service qui est distribuée aux équipes.
Monsieur Revole nous a expliqué qu’il y a un décalage entre les services pour mettre
en place les éventuels aménagements.
Au Primaire :
Les parents présentent leur
dossier à l’enseignant. Ensuite suivant la qualité des bilans et la sévérité du
handicap c’est le directeur qui déclenche la mise en place de l’équipe éducative.
Notons que les parents peuvent aussi la demander si l’enseignant ne le fait
pas. C'est l'enseignant et le directeur ensemble qui décident quel plan
est à mettre en place. Le directeur invite alors toutes les personnes concernées,
l’enseignant, les parents et les thérapeutes de l’extérieur de l’école. (Orthophoniste,
orthoptiste, pédopsychiatre etc.). Il est remarqué que dans la majorité de ces
entretiens les thérapeutes de l’extérieur ne viennent pas tous. Ensuite il a le
choix de trois plans différents à mettre en place. Le PPRE, le PAI ou le PPS
« voir le blog Apedys Marrakech). Il y a en général 3 réunions dans
l’année.
Sachant que la cité scolaire
Victor Hugo fait partie de l’AEFE et que nous sommes à l’étranger !!! Donc
nous ne bénéficions pas de Maitresse G ou E ni psychologue scolaire. Monsieur Bruel
a stipulé que l’école a ses limites. Par contre les directeurs ont l’aide d’une
enseignante spécialisée basée à Rabat pour des renseignements techniques. Elle
se déplace à Marrakech pour les réunions des équipes éducatives.
Nous avons expliqué que
l’association APEDYS à la volonté d’aider l’école pour mettre en place les améliorations
au collège. Monsieur Revole souhaite que les aménagements pédagogiques pour les
enfants dys deviennent standardisés. Malheureusement nous avons été à court du
temps pour développer ces points.
Nous avons suggéré pour l’immédiat
de mettre en place un scanner photocopieur sous la responsabilité de la vie
scolaire pour que les dys puisse scanner les notes d’une autre élève. Les dys
ont du mal à écouter et écrire en même temps. Pour le financement de ce projet nous avons proposé
de récolter des fonds.
Nous avons proposé de mettre en
place l’espagnol en langue vivante dès la 6eme. Cette langue est beaucoup plus
facile pour un enfant dys. Monsieur
Revole a dit que pour le moment l’école n’a pas les moyens financiers.
Conclusion :
Malgré le peu de temps accordé,
nous nous sommes quittés sur une bonne entente. Il y a beaucoup à faire encore
au niveau de la sensibilisation auprès des enseignants. Nous devons mieux informer
les parents pour présenter des dossiers solides.
Nous avons informé l’école que
notre but est d’aider tout le monde et surtout de créer un entourage solide
pour l’élève, parce qu’à la fin de la journée c’est le bonheur de l’enfant et
son épanouissement dans l’apprentissage qui compte.
La prochaine réunion de
l’association sera pendant la première semaine de la rentrée.